En 2015, les GCO avaient souhaité identifier certains facteurs qui peuvent faciliter ou freiner l’activité de recherche clinique des médecins investigateurs membres du réseau GCO. Un questionnaire a été envoyé à tous les investigateurs ayant participé en 2014 à une étude promue par l'un des 10 membres du réseau des Groupes coopérateurs en oncologie. Ce questionnaire portait sur leur profil, et leur activité de recherche ainsi que sur la structuration de la recherche clinique au sein de leur établissement.

D’après les résultats des 366 médecins répondants, les études des Groupes coopérateurs en oncologie ont représenté une part importante de l’activité de recherche clinique des investigateurs en France en 2014. Ces groupes participent à l’ouverture de centres dans toutes les régions françaises. Une forte activité de recherche clinique des médecins (inclusions de patients>10) est par ailleurs fortement associée au nombre d’attachés de recherche clinique ou de techniciens d’études cliniques (plus de 2 équivalents temps plein (ETP), OR=11,16 [3,82–32,6] comparé à 0 ETP) ainsi qu’à l’exercice de cette activité dans un centre hospitalier universitaire par rapport à un centre hospitalier (OR=2,15 [1,20–3,83]).