Newsletter GCO Spéciale ASCO & EHA 2022

L’entrée de cette 10ème organisation académique de recherche au sein des Groupes Coopérateurs en Oncologie (GCO) vient élargir la représentation des cancers du sang du consortium

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L’essai clinique GCO-001 NIPINEC de phase 2 randomisée, promu par l’Intergroupe Francophone de Cancérologie Thoracique (IFCT) et réalisé en collaboration avec la Fédération Francophone de Cancérologie Digestive (FFCD) et le GERCOR, a visé à évaluer l’efficacité d’une immunothérapie sur des patients prétraités atteints d’un carcinome neuroendocrinien du poumon ou gastro-intestinal.

Communiqué - GCO-001 NIPINEC à l'ESMO 2021

Severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 vaccination for patients with solid cancer: Review and point of view of a French oncology intergroup (GCO, TNCD, UNICANCER)
D. Tougeron et al. Eur J Cancer . 2021 Apr 1;150:232-239.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33934060/ 

 

Vaccination contre la COVID-19 des patients atteints de cancer solide : revue et préconisations d’un inter-groupe oncologique français (CGO, TNCD, UNICANCER)
Tougeron D, et al. Bull Cancer. 2021 Apr 12
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33902918/ 

Les président(es) des sociétés savantes et groupes de recherche en oncologie demandent aux autorités gouvernementales que les patients atteints de cancers évolutifs soient considérés comme population prioritaire, et puissent bénéficier de la vaccination contre la COVID-19, le plus rapidement possible, sans limite d’âge.

Plaidoyer des Groupes Coopérateurs en oncologie pour une vaccination sans délai des patients atteints de cancer

 

Une étude prospective de cohorte française menée par les Groupes Coopérateurs en Oncologie (GCO) pendant la première vague de l’épidémie COVID relative à l'impact d'un diagnostic de COVID-19 sur le traitement du cancer a montré que 

• Comme dans plusieurs autres études, l’infection COVID est particulièrement grave chez les patients atteints de cancer.

• Contrairement à ce qui avait été suggéré initialement, les traitements anticancéreux n’ont pas révélé d’effets délétères sur l’évolution de la Covid-19.

• Et près de 40 % des patients ont interrompu ou stoppé leur traitement.

Téléchargez le communiqué de presse des GCO du 20/11/2020

 Publication des résultats de l’étude GCO-002 CACOVID-19 dans European Journal of cancer, une étude GCO qui s’est intéressée aux patients présentant un cancer dans le contexte de la pandémie COVID-19.

Cette étude GCO promue par la FFCD et réalisée en collaboration avec ARCAGY-GINECO, IFCT, GERCOR, Intergroupe ORL et IGCNO-ANOCEF a permis d'analyser les données de 1289 patients dans 123 centres participants entre le 4 avril et le 11 juin 2020. Merci à tous les investigateurs pour leur participation à cette étude académique nationale. Article disponible en open access : https://www.ejcancer.com/article/S0959-8049(20)31043-1/fulltext

Les  résultats de cette cohorte, présentés aussi à l’ESMO 2020, sont disponibles en cliquant ICI Les inclusions ont été suspendues au 30 septembre 2020 conformément à ce qui était prévu au lancement de la cohorte. Des études ancillaires suivront notamment sur les déterminants socio-économiques de la survenue d'une infection à SARS-COV-2 et sa gravité. 

Les patients atteints de cancer sont parmi les groupes de patients les plus vulnérables aux infections virales, leur prise en charge peut donc se trouver impactée dans le contexte actuel de pandémie de Covid-19. Pour faire face à cette situation les groupes coopérateurs en oncologie ont émis en un temps record,des propositions à destination des équipes médicales prenant en charge des patients atteints de cancer dans le contexte actuel de pandémie de Covid-19.

La Ligue contre le cancer a repris ses recommandations sur son site internet ainsi que les recommandations d'autres sociétés savantes.

Depuis octobre 2015, les GCO sont membres du Clinical Academic Cancer Research Forum (CAREFOR), une initiative de l’EORTC-ESMO visant à promouvoir les avancées de la recherche clinique académique en oncologie au niveau européen. Fruit de ce travail collaboratif, un position paper Safeguarding the Future of Independent, Academic Clinical Cancer Research in Europe – for the Benefit of Patients a été réalisé en collaboration avec les GCO.

L'article, publié le 3 août 2017, est téléchargeable en accès libre dans ESMO open : http://esmoopen.bmj.com/content/2/3/e000187 

L’étude IFCT-0701 MAPS (supplementary material 6) y figure en tant que premier essai clinique positif de phase 3 sur la survie concernant le mésothéliome depuis 12 ans. L’étude de phase III PRIMA du LYSA-LYSARC y est aussi présentée (supplementary material 1). Cette étude a donné lieu à l’enregistrement du rituximab comme traitement de maintenance pendant deux ans chez des patients atteints de lymphome folliculaire et ayant répondu à une première ligne d’immunochimiothérapie.

 


En 2015, les GCO avaient souhaité identifier certains facteurs qui peuvent faciliter ou freiner l’activité de recherche clinique des médecins investigateurs membres du réseau GCO. Un questionnaire a été envoyé à tous les investigateurs ayant participé en 2014 à une étude promue par l'un des 10 membres du réseau des Groupes coopérateurs en oncologie. Ce questionnaire portait sur leur profil, et leur activité de recherche ainsi que sur la structuration de la recherche clinique au sein de leur établissement.

D’après les résultats des 366 médecins répondants, les études des Groupes coopérateurs en oncologie ont représenté une part importante de l’activité de recherche clinique des investigateurs en France en 2014. Ces groupes participent à l’ouverture de centres dans toutes les régions françaises. Une forte activité de recherche clinique des médecins (inclusions de patients>10) est par ailleurs fortement associée au nombre d’attachés de recherche clinique ou de techniciens d’études cliniques (plus de 2 équivalents temps plein (ETP), OR=11,16 [3,82–32,6] comparé à 0 ETP) ainsi qu’à l’exercice de cette activité dans un centre hospitalier universitaire par rapport à un centre hospitalier (OR=2,15 [1,20–3,83]).